L'éducation du chien de compagnie
Photo : Margot Guillet
Un étranger dans un monde étrange....
Je souhaite partager avec vous une citation qui me tient à coeur et qui m'a touchée dès la première lecture. Son auteur n'est autre qu'EMMA PARSON, éducatrice canine comportementaliste aux USA, auteure du livre "Click to Calm" aux éditions du Génie Canin.
Il s'agit bien plus que d'une simple phrase, elle résume tout à fait la philosophie et le principe de base de la communication avec son chien et des fondements de son éducation. Si vous comprenez son sens, alors vous avez tout compris.
Il s'agit bien plus que d'une simple phrase, elle résume tout à fait la philosophie et le principe de base de la communication avec son chien et des fondements de son éducation. Si vous comprenez son sens, alors vous avez tout compris.
"Les chiens ne viennent pas sur terre équipés d'une compréhension innée des règles de vie des humains. Il est indispensable de leur indiquer quel comportement adopter selon les circonstances et de le faire à travers une forme de communication accessible."
En d'autres termes, voici l'analyse personnelle que j'en fais :
Lorsqu'un être humain adopte un chien, il exige de ce dernier une certaine conduite, un respect des règles de vie, comme par exemple : ne pas sauter sur les gens, ne pas monter sur le lit, attendre d'être dehors pour faire ses besoins ou encore n'aboyer qu'en cas de necessité.
Lorsqu'un chien arrive dans un foyer humain, il n'a aucune connaissance de ces règles de vie. Ce sont des principes qui ne sont pas naturels pour un chien, mais évidents pour son propriétaire. Les chiens ne naissent pas avec un mode d'emploi qui leur précise qu'il ne faut pas sauter sur les humains pour les saluer ou que la couchette la plus confortable du foyer n'est réservée qu'aux humains.
Tout cela, il faut leur apprendre, leur enseigner, les guider vers la bonne attitude à avoir dans chaque circonstance. Apprendre au chien à s'asseoir pour dire bonjour plutôt que de sauter. Apprendre au chien à se reposer dans son panier plutôt que sur le lit du maître. Apprendre au chien à faire ses besoins à l'extérieur de la maison plutôt que sur le tapis du salon. Apprendre à aboyer sur commande plutôt qu'à chaque fois que quelqu'un passe. Cette éducation est indispensable et doit se faire à travers une méthode de communication que le chien comprenne et qui le mette en confiance.
C'est à nous propriétaires de mettre en place une communication accessible et rassurante dès l'arrivée de notre chien et toute sa vie durant pour qu'il apprenne à adopter les bons comportements dans toutes les circonstances. L'utilisation de méthodes amicales basées sur le renforcement positif est un moyen efficace d'obtenir une relation harmonieuse avec son compagnon à quatre pattes.
Lorsqu'un être humain adopte un chien, il exige de ce dernier une certaine conduite, un respect des règles de vie, comme par exemple : ne pas sauter sur les gens, ne pas monter sur le lit, attendre d'être dehors pour faire ses besoins ou encore n'aboyer qu'en cas de necessité.
Lorsqu'un chien arrive dans un foyer humain, il n'a aucune connaissance de ces règles de vie. Ce sont des principes qui ne sont pas naturels pour un chien, mais évidents pour son propriétaire. Les chiens ne naissent pas avec un mode d'emploi qui leur précise qu'il ne faut pas sauter sur les humains pour les saluer ou que la couchette la plus confortable du foyer n'est réservée qu'aux humains.
Tout cela, il faut leur apprendre, leur enseigner, les guider vers la bonne attitude à avoir dans chaque circonstance. Apprendre au chien à s'asseoir pour dire bonjour plutôt que de sauter. Apprendre au chien à se reposer dans son panier plutôt que sur le lit du maître. Apprendre au chien à faire ses besoins à l'extérieur de la maison plutôt que sur le tapis du salon. Apprendre à aboyer sur commande plutôt qu'à chaque fois que quelqu'un passe. Cette éducation est indispensable et doit se faire à travers une méthode de communication que le chien comprenne et qui le mette en confiance.
C'est à nous propriétaires de mettre en place une communication accessible et rassurante dès l'arrivée de notre chien et toute sa vie durant pour qu'il apprenne à adopter les bons comportements dans toutes les circonstances. L'utilisation de méthodes amicales basées sur le renforcement positif est un moyen efficace d'obtenir une relation harmonieuse avec son compagnon à quatre pattes.
Amandine Goncalves
Créer une relation avec son chiot
Extrait de l'article "L'éducation de Gino pas à pas" tiré du magazine 30 MILLIONS D'AMIS, décembre 2011, pages 60 et 61.
Dans ce texte, Nicolas Cornier, éducateur canin en région parisienne, auteur du livre "Dans le sens du poil", partage son expérience personnelle avec Gino, son chiot Malamute.
Je partage avec vous ce guide afin de vous aider à établir une relation forte et durable avec votre chiot ou futur chiot.
Dans ce texte, Nicolas Cornier, éducateur canin en région parisienne, auteur du livre "Dans le sens du poil", partage son expérience personnelle avec Gino, son chiot Malamute.
Je partage avec vous ce guide afin de vous aider à établir une relation forte et durable avec votre chiot ou futur chiot.
Nouer une relation durable avec lui
Le chien n'est pas sur terre pour nous aimer et nous obéir. Afin de l'intégrer dans notre environnement, il faut être capable de créer un lien basé sur une relation équilibrée et une communication cohérente.
Quand j'ai promené Gino pour la première fois en sortant de chez son éleveur, son comportement traduisait le traumatisme lié à la séparation d'avec sa fraterie et d'avec sa mère - il essayait de les retrouver et ignorait toutes mes sollicitations. Comment fait-on pour apaiser cette émotion et nouer une relation durable avec son nouveau chiot ? Existerait-il une phrase magique qui ferait de moi, en un instant, son maître ? Aurait-il fallu le laisser plus longtemps chez l'éleveur ? La réponse est non, car l'adopter dès la huitième semaine (délai légal incompressible), c'est nous permettre de commencer les apprentissages liés à sa nouvelle vie et de tisser sereinement un lien. Ce dernier se compose de façon égale d'attachement et de détachement, et n'a rien à voir avec l'euphorie que provoque l'arrivée du chiot. Concrètement, le chiot doit associer l'humain avec des situations et des sensations agréables. Voici comment cela s'est passé avec Gino.
À l'arrivée du chiot, passer du temps avec lui
Cela parait une évidence, mais l'attachement nécessite du temps partagé, du contact physique agréable et non subi. Un câlin dans mes bras tout en lui parlant doucement afin qu'il se familiarise à ma voix, le taquiner sans l'exciter, jouer sans l'enrager, voici quelques expériences qui ont permis à Gino de comprendre que je suis un être bienveillant.
L'associer à ses activités
Bientôt, je lui apprendrai à se tenir à distance, mais pour l'instant je l'associe à des activités qui permettent de l'éveiller. Certaines sensations fortes (l'aspirateur, le bruit des motos) sont atténuées par ma présence. Je n'essaie pas de le réconforter par des mots, mais de le rendre émotionnellement plus stable. Au gré des activités partagées, le lien se renforce et Gino me fait de plus en plus confiance.
Le rôle de la nourriture dans l'attachement
La nourriture est une ressource primaire, donc d'une importance vitale. Chose necessaire et agréable, elle permet de faire des associations plaisantes : je profite quelquefois des gamelles pour nourrir Gino à la main, et je le récompense systématiquement quand je veux favoriser certains comportements (le pipi dehors, venir, laisser, etc).
L'attachement... à la bonne distance
Il n'y a pas de meilleur exercice d'attachement... que le suivi naturel. Gino et moi sommes allés à la plage, et j'ai marché sans l'appeler, sans le regarder mais en ne le perdant pas de vue. J'ai changé de direction sans le prévenir. Il ne s'est pas enfui, il m'a suivi comme s'il était attaché ! Nous le faisons régulièrement dans les chemins et les forêts.
Avec les autres aussi
Gino, comme les autres chiens, n'a pas un seul maître, mais tisse une relation avec chacun des humains qui l'entourent. Une relation exclusive est source de situations gênantes (chien qui vit mal sans l'être d'attachement ou qui ne le partage pas), et le lien créé avec d'autres n'affecte pas la qualité de ma relation avec Gino. J'invite donc tous ses amis humains à passer du temps avec lui et à le récompenser avec générosité.
Quand j'ai promené Gino pour la première fois en sortant de chez son éleveur, son comportement traduisait le traumatisme lié à la séparation d'avec sa fraterie et d'avec sa mère - il essayait de les retrouver et ignorait toutes mes sollicitations. Comment fait-on pour apaiser cette émotion et nouer une relation durable avec son nouveau chiot ? Existerait-il une phrase magique qui ferait de moi, en un instant, son maître ? Aurait-il fallu le laisser plus longtemps chez l'éleveur ? La réponse est non, car l'adopter dès la huitième semaine (délai légal incompressible), c'est nous permettre de commencer les apprentissages liés à sa nouvelle vie et de tisser sereinement un lien. Ce dernier se compose de façon égale d'attachement et de détachement, et n'a rien à voir avec l'euphorie que provoque l'arrivée du chiot. Concrètement, le chiot doit associer l'humain avec des situations et des sensations agréables. Voici comment cela s'est passé avec Gino.
À l'arrivée du chiot, passer du temps avec lui
Cela parait une évidence, mais l'attachement nécessite du temps partagé, du contact physique agréable et non subi. Un câlin dans mes bras tout en lui parlant doucement afin qu'il se familiarise à ma voix, le taquiner sans l'exciter, jouer sans l'enrager, voici quelques expériences qui ont permis à Gino de comprendre que je suis un être bienveillant.
L'associer à ses activités
Bientôt, je lui apprendrai à se tenir à distance, mais pour l'instant je l'associe à des activités qui permettent de l'éveiller. Certaines sensations fortes (l'aspirateur, le bruit des motos) sont atténuées par ma présence. Je n'essaie pas de le réconforter par des mots, mais de le rendre émotionnellement plus stable. Au gré des activités partagées, le lien se renforce et Gino me fait de plus en plus confiance.
Le rôle de la nourriture dans l'attachement
La nourriture est une ressource primaire, donc d'une importance vitale. Chose necessaire et agréable, elle permet de faire des associations plaisantes : je profite quelquefois des gamelles pour nourrir Gino à la main, et je le récompense systématiquement quand je veux favoriser certains comportements (le pipi dehors, venir, laisser, etc).
L'attachement... à la bonne distance
Il n'y a pas de meilleur exercice d'attachement... que le suivi naturel. Gino et moi sommes allés à la plage, et j'ai marché sans l'appeler, sans le regarder mais en ne le perdant pas de vue. J'ai changé de direction sans le prévenir. Il ne s'est pas enfui, il m'a suivi comme s'il était attaché ! Nous le faisons régulièrement dans les chemins et les forêts.
Avec les autres aussi
Gino, comme les autres chiens, n'a pas un seul maître, mais tisse une relation avec chacun des humains qui l'entourent. Une relation exclusive est source de situations gênantes (chien qui vit mal sans l'être d'attachement ou qui ne le partage pas), et le lien créé avec d'autres n'affecte pas la qualité de ma relation avec Gino. J'invite donc tous ses amis humains à passer du temps avec lui et à le récompenser avec générosité.
Les erreurs fréquentes
Un article de Catherine Collignon sur les erreurs fréquentes en éducation canine, à lire absolument :
https://www.animalin.net/2015/05/23/la-marche-en-laisse/
"Eduquez autrement, éduquez positif !"
https://www.animalin.net/2015/05/23/la-marche-en-laisse/
"Eduquez autrement, éduquez positif !"